Chroniques d'une horreur médicale !

› Des conclusions extrêmement semblables...

À ce jour, cinq expertises ont eu lieu. L'une à notre demande, à titre privé, une deuxième à la demande de notre assureur et les trois dernières à la demande de la CRCI Rhône-Alpes (procédure amiable) et du Tribunal de grande instance de Lyon (procédure pénale).

Dans le détail, toutes se rapprochent au mot près de celle de notre médecin-conseil et jettent clairement le trouble sur la prise en charge chirurgicale et anesthésique de Louis, le 16 octobre 2002, à l'hôpital Wertheimer (Lyon).

En résumé, tous les experts affirment que les séquelles neurologiques que présente aujourd'hui Louis sont en relation "directe, certaine et exclusive" avec son opération de correction de craniosténose pratiquée le 16 octobre 2002, à l'hôpital Wertheimer (Lyon).

Pour expliquer ces séquelles, les experts avancent de concert que Louis aurait perdu beaucoup de sang au cours de cette intervention et que ces pertes n'auraient pas été comptabilisées, donc sous-estimées et insuffisamment compensées.

Par ailleurs, il apparaît que Louis aurait été extubé au bloc opératoire de manière précoce, et que sa réintubation (40 minutes plus tard) et sa réanimation (près d'une heure après son arrivée en salle de réveil) auraient été entreprises trop tardivement.

Évidemment, les médecins mis en cause au détour de ces cinq expertises réfutent ces conclusions et nient toute responsabilité.

Aussi, suite à la mise en examen de deux d'entre eux (le neurochirurgien et l'anesthésiste) en octobre 2005, ils ont demandé une contre-expertise dans le cadre de la procédure pénale engagée en janvier 2003.

Toutefois, cela n'a pas empêché le renvoi des deux mis en examen devant le tribunal correctionnel ; renvoi ordonné le 20 janvier 2009 par le juge d'instruction en charge de "l'affaire Louis Bonnet"...

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